Le dialogue

On s’est réconciliés !  

Paul VAN STALLE & Joris D’HANSWIJCK
Bossemans & Coppenolle, Acte II, scène 8    

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

C’est une parodie bruxelloise de Roméo et Juliette : les Capulet sont les Molenbeekois et les Montaigu les Saint-Gillois… à moins que ce ne soit le contraire. (Paul Van Stalle)

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« Monsieur Coppenolle, sans doute ?
— Monsieur Bossemans, peut-être ?
— Monsieur Coppenolle, si me voyez ici, c’est que je suis venu…
— Ça, je vois, Monsieur Bossemans.
— … c’est que je suis venu en me disant que là où est la place du fils, c’est également la place du père.
— Exact, Monsieur Bossemans.
— Si donc je puis considérer votre coup de téléphone à mon gamin comme un premier pas dans la direction de la conciliation…
— Est-ce à dire que vous…
— En ce cas, il n’y a pas de raison pour que je ne fasse pas le second pas dans la même flèche !
— Est-ce à dire que vous…
— Il est certain que moi, plus que vous…
— C’est vrai que vous… que tu brûles* d’envie !
— Si tu brûles, je brûle !
— Si tu brûles, je brûle aussi, hein !
— Ah ! mon vieux Coppenolle !
— Sacré Bossemans !
— Ah ! Ça me fait plaisir de te serrer de nouveau la main.
— Oué, on s’est réconciliés… »