Le dialogue

Cette toile est troublante

D’après Valentin MUSSO, Une vraie famille
Première partie, François, chapitre 9, Seuil, 2015  

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche. La typographie est un indice.

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« Qu’est-ce que tu en penses ?
— C’est beau. Très beau.
— Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ?
— Est-ce que je t’ai déjà menti ?
— Oui, au début. Quoi que je fasse, tu me sortais toujours les mêmes compliments.
— Ça, c’était au début. Est-ce que je n’ai pas été objectif sur tes fleurs ?
— C’est vrai. De belles toiles impressionnistes… peintes avec plus d’un siècle de retard.
— Tu vois. (…) Cette toile est… comment dire ?… troublante.
— Troublante ?
— Oui, elle crée une sorte de malaise. On n’arrive pas à savoir si cet homme est de face ou de dos.
— C’est fait exprès.
— Je me doute bien. (…) Et puis, cette silhouette…
— Oui ?
— Eh bien… je ne sais pas, on dirait Ludovic.
— Quelle idée ! Où es-tu allé chercher ça ?
— C’est l’impression que j’ai eue. Qui sait ? Il t’inspire peut-être inconsciemment ? »