Le dialogue

Craponne est mort  

Charles EXBRAYAT, Barthélémy et sa colère
(Chapitre VII)

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

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« Vous m’avez demandé, patron ?
— Oui, Châtel… Vos amis exagèrent ! Craponne est mort !
— Craponne ! Quand ?
— Cette nuit… D’une crise cardiaque.
— D’une crise cardiaque ? Dans ce cas je ne vois pas…
— Parce qu’il a trouvé le moyen d’aller mourir chez vos copains, dans leur café !
— Ça alors !…
— Comme vous dites, Fernand s’en va claquer dans leur cimetière et celui-là dans leur café ! Un peu raide, non ?
— Si… Qu’en pense le médecin légiste ?
— Mort tout ce qu’il y a de naturelle. Aucune trace de violence. Craponne se soignait pour son cœur.
— Alors ?
— Alors, Châtel, (…) expliquez-moi comment ce lâche a trouvé le courage de se rendre chez ses ennemis.
— Il n’y a que lui qui pourrait répondre.
— Et quelques autres aussi, peut-être, parce que, voyez-vous, Châtel, il y a bien des manières de tuer un homme de façon naturelle…
— Sans doute mais, ce doit être difficile à prouver ?
— On essaiera tout de même ! »