Dans la subordonnée, le mode subjonctif est requis :
- après un verbe de volonté (vouloir, désirer, refuser). Exemple : Je voulais qu’elle me comprît bien.
- après un verbe de sentiment (se réjouir, craindre). Exemple : Je me réjouis que tu sois arrivé le premier.
- après un verbe d’opinion à la forme négative ou interrogative. Exemple : Je ne pense pas que la réponse soit à mon goût.
- après un v. impersonnel marquant la nécessité (il faut, il est important). Exemple : Il est urgent que la situation s’éclaircisse.
- après un v. impersonnel marquant le doute (il se peut, il est douteux). Exemple : Il n’est pas sûr qu’elle vienne.
- après un v. impersonnel marquant un sentiment (il est heureux). Exemple : Il est heureux que vous soyez venus.
- après les marqueurs (et leurs synonymes) :
- afin que, pour que, de peur que (but),
- avant que, en attendant que, jusqu’à ce que (temps + intention),
- bien que, encore que (opposition, concession),
- à moins que, pourvu que, à condition que (hypothèse + intention),
- non (pas) que (cause rejetée),
- sans que (manière + intention),
- trop/assez… pour que (conséquence + intention),
- soit que.
- dans la conjonctive sujet introduite par « que » en tête de phrase. Exemple : Que vous restiez encore nous ferait plaisir.
- dans la relative marquant le but ou la conséquence. Exemple : Elle cherchait quelqu’un qui pût l’aider.
- dans la relative dont l’antécédent est un superlatif relatif (le plus/le moins...) ou le seul, le premier. Exemple : Elle s’assit sur la seule chaise qu’il y eût en ce réduit.
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