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En ce monde il se faut l’un l’autre secourir : Si ton voisin vient à mourir, C’est sur toi que le fardeau tombe.
Un âne accompagnait un cheval peu courtois, Celui-ci ne portant que son simple harnois, Et le pauvre baudet si chargé qu’il succombe.
Il pria le cheval de l’aider quelque peu : Autrement il mourrait devant qu’être à la ville.
« La prière, dit-il, n’en est pas incivile : Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu. »
Le cheval refusa, fit une pétarade : Tant qu’il vit sous le faix mourir son camarade, Et reconnut qu’il avait tort.
Du baudet, en cette aventure, On lui fit porter la voiture, Et la peau par-dessus encor.