Le fil du récit

Le loup et l’agneau

ÉSOPE, Texte établi et traduit par Émile CHAMBRY, « Les Belles Lettres », 1967 (Voir la version de LA FONTAINE)

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Un loup, voyant un agneau qui buvait à une rivière, voulut alléguer un prétexte spécieux pour le dévorer.
C’est pourquoi, bien qu’il fût lui-même en amont, il l’accusa de troubler l’eau et de l’empêcher de boire.
L’agneau répondit qu’il ne buvait que du bout des lèvres, et que d’ailleurs, étant à l’aval, il ne pouvait troubler l’eau à l’amont.
Le loup, ayant manqué son effet, reprit : « Mais l’an passé tu as insulté mon père.  —  Je n’étais pas même né à cette époque », répondit l’agneau.
Alors le loup reprit : « Quelle que soit ta facilité à te justifier, je ne t’en mangerai pas moins. »
Cette fable montre qu’auprès des gens décidés à faire le mal la plus juste défense reste sans effet.