Orthographe enfin

Au grenier

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       Jeanne monta, un jour, dans le grenier. Elle demeura sais d’étoement; c’était un fouill d’objets de toute nature, les uns brisés, les autres salis seulement, les autres mont là on ne sait pourquoi, parce qu’ils ne plaisaient plus, parce qu’ils avai été remplac. Elle apercevait mil bibelo connus jadis, et disparus tout à coup…, des riens qu’elle avait mani, ces vieux petits objets insignifiants qui avaient traîn* quinze ans à côté d’elle, qu’elle avait vu chaque jour sans les remarqu et qui, tout à coup, retrouvés là dans ce grenier, à côté d’autres plus ancien dont elle se rappelait parfaitement les places aux premiers temps de son arriv, prenaient une importance soudaine de témoins oubliés, d’amis retrouvés…
   Jeanne les touchait, les retournait, marquant ses doigts dans la poussière aumulée ; et elle demeurait là, au milieu de ces vieilleries sous le jour terne qui tombait par quelques petits carreaux de verre encastrés dans la toiture.

   Guy DE MAUPASSANT, Une vie