Votre serviteur —
Bérénice —
Votre serviteur —
Bérénice —
Trouver des mots en -l mouillé est le ;
On dit aussi -l palatal , pour le ;
Ils ne sont pas légion : c’en est une ;
Si je m’en sors, je recevrai une .
J’en glane en deux secondes tout un ,
Mon cher, quand vous en faites un .
Vous manquez de confiance, c’est là votre ;
Vous portez une poutre et oubliez la .
Je goûte* comme il faut goûter* votre
Et je sais qu’il est vain de faire ombre au .
Vous adorez, ma chère, me tirer l’ :
Pour l’exercice, vous n’avez pas de !
Il me faut simplement vous sortir du ,
Vous faire ouvrir les yeux, vous aider au .
Ne jetez pas mes instructions à la ;
Je sais ce que j’affirme : pas folle l’ .
Votre serviteur — Bérénice —
Ensemble —
Surveillez vos propos car je vous tiens à l’ !
Je gagne cette manche assis dans un :
La rime vient à moi pour que je la ;
Tombée du ciel, elle se pose sur ma .
Au risque, mon ami, d’offenser votre ,
Je les ramasse comme des noix l’ .
La chose m’est aisée, pour peu que je le :
Je ne redoute point que mon esprit s’ .
On ne fera enfin qu’évoquer le
Ainsi que la commune de .
Chassant la rime rare , on ne fut pas
Et, pour vous dire « Bonne année », on se .
Votre serviteur (01/01/2022)
1 Imaginée par votre serviteur pour la rime, l’expression « pas folle l’abeille » se calque naturellement sur « pas folle la guêpe » .
2 Celles et ceux qui se demandent pourquoi ce poème ne comporte pas de rimes palatales en -ille (comme dans « quille ») observeront que la correspondance masculine -il n’est plus articulée comme telle dans notre langue ; en effet :
• soit la consonne finale -l est muette, comme dans « fusil », « outil », « sourcil » ;
• soit le -l est dit liquide, comme dans « avril », « puéril », « viril ».
Au XIXe siècle, on mouillait la fin des mots cil (ciller ), babil (babiller ) ou péril (périlleux ). Ces rimes eussent semblé archaïques dans un poème contemporain.