Chaque vers du poème ci-dessous présente un mot masqué. Replacez ces mots eu égard à la rime, au nombre de syllabes et à d’autres indices que vous ne manquerez pas d’observer.
1 Imaginée par votre serviteur pour la rime, l’expression « pas folle l’abeille » se calque naturellement sur « pas folle la guêpe » .
2 Celles et ceux qui se demandent pourquoi ce poème ne comporte pas de rimes palatales en -ille (comme dans « quille ») observeront que la correspondance masculine -il n’est plus articulée comme telle dans notre langue ; en effet : • soit la consonne finale -l est muette, comme dans « fusil », « outil », « sourcil » ; • soit le -l est dit liquide, comme dans « avril », « puéril », « viril ». Au XIXe siècle, on mouillait la fin des mots cil (ciller), babil (babiller) ou péril (périlleux). Ces rimes eussent semblé archaïques dans un poème contemporain.