Poésie mon amie

Je n’ai rien à vous dire et pourtant je
Le besoin impérieux de vous le .
Alors je prends la plume et, tant qu’à vous parler,
Ce sont ces quelques vers dont je vous fais .
Vous vous faites pressée de m’offrir un
Dépourvu d’autre sens que sa propre .
Ainsi échangeons-nous par cette expérience
L’absence d’autre objet que de faire un .
Puisque le but n’est pas d’exprimer un
Ou plutôt que la fin est de n’avoir rien
Tout en ayant parlé, je vous envoie ce mot
Qui fera un douzain sans le moindre .
Le puzzle de la vie est plus complexe
Quand les ensembles vides que vous voulez  –
Partout et nulle part, on ne sait où vous mettre ! –
De toute pièce font un air de .
L’irrépressible envie de dire prend le
Sur l’objet du discours, sur le corps du .
Il est un excédent de signe et de verbiage
Sur l’objet signifié : tel est bien l’ !

Vous voyez du souci où il n’est que .
Ils parlent de la forme et de sa ,
De la magie du verbe et puis de sa pratique :
Six quatrains écrits à la gloire du …
Quand en effet l’on parle en suivant la
Attentif à la rime et du rythme ,
Même en ne disant rien, on le dit beaucoup mieux.
Le septième quatrain bouclé, il faut .
Feignant de n’aborder nul thème ni ,
Feignant de ne rien dire de quelque ,
Nous (Ils) ne recherchons (ent) que du vers la fulgurance,
Si bien que huit quatrains occupent ce .
Comme on dit à Paris, il faut que le vers ,
Et Bruxelles aussi aime le vers qui .
Disons, chantons, notons ce qui nous (leur) tient à cœur.
Voici trente-six vers vantant le .

Votre serviteur (18/03/09)