Claudie GALLAY, Les Déferlantes,
Éditions du Rouergue / France Loisirs, 2008

En ce mois d’avril 2009, le facteur m’apporte le colis Belgique Loisirs. J’entame la lecture de l’épais volume signé Claudie GALLAY, Les Déferlantes (Éditions du Rouergue / France Loisirs, 2008).

La narratrice est une ornithologue observant les goélands à la Hague, en pointe du Cotentin. Du vent et des vagues, d’où le titre. Une nature insoumise et un monde intérieur.

Et je pointe un trait stylistique du récit : une façon de discours direct libre, dénué des marques formelles du style direct que sont les guillemets, le tiret ou l’italique, une virgule remplaçant les deux points avant la citation. Allégeant le texte, ce procédé insère le bref propos d’un tiers dans le monologue intérieur de la biologiste solitaire.

Voici les quatre premiers passages, que je transcris à l’identique ; je surligne simplement la citation, laquelle se signale par la majuscule.

Loin du style du compte rendu, un surprenant effet d’évocation s’impose ici au lecteur.

 

Premier extrait

Deuxième extrait

Troisième extrait

Quatrième extrait