Mais, avant que d’aller plus loin, je sais que je dépends d’un père et que le nom de fils me soumet à ses volontés, que nous ne devons point engager notre foi sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour, que le ciel les a faits les maîtres
* de nos vœux et qu’il nous est enjoint de n’en disposer que par leur conduite, que n’étant prévenus d’aucune folle ardeur ils sont en état de se tromper bien moins que nous et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre, qu’il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence que l’aveuglement de notre passion, et que l’emportement de la jeunesse nous entraîne
* le plus souvent dans des précipices fâcheux.
1M
OLIÈRE,
L’avare1 Ce texte est puisé dans le recueil de Michel BERNARDY, Jeu verbal, et publié avec son autorisation.
Quelle est la base principale ?