Analyse des propositions subordonnées

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1. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.¹
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   

   ¹ Ce texte est puisé dans le recueil de Michel BERNARDY, Jeu verbal, et publié avec son autorisation.

   
   Quelle est la base principale ?
   1.   ?    sait
   2.   ?    donne
   3.   ?    expriment
   4.   ?    est
2. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Quel groupe nominal est-il apposé à « cette chose fluide » ?
   
   
   Correction
3. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Quel est le statut de « modifier » ?
   1.   ?    Conjugué avec l’auxiliaire de mode « savoir », cet infinitif ne constitue pas une proposition.
   2.   ?    « modifier » est la base d’une proposition infinitive complément direct d’objet de « désirait ».
   3.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
4. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition « qu’on leur donne » ?
   1.   ?    Proposition subordonnée relative complément du nom « place »
   2.   ?    Proposition subordonnée conjonctive apposé au nom « place »
   3.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de manière de « sait »
   4.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément direct d’objet de « sait »
5. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Dans la proposition « qu’on leur donne », que remplace le pronom personnel « leur » ?
   
   
   Correction
6. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Dans la proposition « qui l’expriment », que remplace le pronom personnel « l’ » ?
   
   
   Correction
7. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition dont la base est « frapperait » ?
   1.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de temps
   2.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de manière
   3.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de condition
   4.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de but
8. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   L’infinitif « emplir » figure dans une structure grammaticale identique à celle d’un autre infinitif : lequel ?
   
   
   Correction
9. Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.
   
   Gustave FLAUBERT cité par MAUPASSANT
   
   Quelle affirmation à propos de « faisant » est-elle exacte ?
   1.   ?    « faisant passer » est un infinitif
   2.   ?    « rien qu’en faisant » est une locution prépositive
   3.   ?    « en faisant » est un gérondif, dont le sujet est donc celui de « sait bouleverser »
   4.   ?    « rien qu’en faisant » est une locution conjonctive