L’argumentation dans le texte

Procès intenté à Flaubert

Avec votre clavier, insérez là où il convient les connecteurs logiques regroupés ci-dessous, pour rendre son sens à l’argumentation.

   alors      d’abord      D’un autre côté      en effet      et      et enfin      et puis      mais      Or      Quand      seulement      si   
    on soumet à votre appréciation un article de journal, on voit tout de suite où le délit commence et où il finit ; le ministère public lit l’article et le soumet à votre appréciation. ici, il ne s’agit pas d’un article de journal, d’un roman tout entier qui commence le 1er octobre, finit le 15 décembre, et se compose de six livraisons, dans la Revue de Paris, 1856. Que faire dans cette situation ? Quel est le rôle du ministère public ? Lire tout le roman ? C’est impossible. , lire les textes incriminés, c’est s’exposer à un reproche très fondé. On pourrait nous dire  : vous n’exposez pas le procès dans toutes ses parties, si vous passez ce qui précède ce qui suit les passages incriminés, il est évident que vous étouffez le débat en restreignant le terrain de la discussion. Pour éviter ce double inconvénient, il n’y a qu’une marche à suivre, et la voici, c’est de vous raconter tout le roman sans en lire, sans en incriminer aucun passage, de lire, d’incriminer en citant le texte, de répondre aux objections qui pourraient s’élever contre le système général de la prévention.

   Procès intenté à M. Gustave FLAUBERT devant le tribunal correctionnel de Paris, audiences des 31 janvier et 7 février 1857
   Réquisitoire de M. l’avocat impérial, M. Ernest PINARD