Descriptions de choix

Du pont sur la Lys

Voici une description grammaticalement correcte mais dépourvue de ses « caractérisants », regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   blanche      capricieux      de la terre      de misaine      éclatants      en fer à cheval      en proue      insupportable      obliques      plates      sinueux, noirâtre      unique      vernissées      verte et charnue   
   Plus loin, la Lys. On la traversait sur un pont de ciment blanc. Le fleuve lent et gras, , épandait au ras des terres une eau puante, et laissait çà et là, dans sa paresse de cours d’eau des plaines, un banc de boue, un bras mort, . Elle exhalait une odeur de décomposition, la senteur du rouissage1. Une herbe drue, , la bordait, comme nourrie de cette pourriture. Juste sous le pont, une écluse la coupait, lâchait de haut un jet d’écume . Puis le fleuve reprenait son cours. Sur ce long lacet glissaient de lourdes nefs, des péniches brunes, , rehaussées de cuivres et marquées d’une croix blanche. Elles venaient, comme endormies elles aussi, de l’eau jusqu’aux plats-bords, et repoussant sous leur avant carré deux longues rides , avec un clapotis doux. Elles allaient à la voile, une seule grande voile tendue en travers de leur mât . Elles semblaient se faufiler à travers le pays, les villages, les fermes et les champs, comme d’étranges voiliers

   Maxence VAN DER MEERSCH, L’empreinte du Dieu

1 Rouir : isoler les fibres textiles du lin en détruisant la matière gommeuse qui les soude, par une macération dans l’eau.