Descriptions de choix

Méandres de la Lys

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   courbant les herbes      débordait      de chêne      échevelés      et rampante      fade      grasses      innombrables      petites      sèches      sale et      tous      triste      tumultueuse   
   Vers le moulin convergeaient les vents de la plaine, , pliant les arbres , balayant des brassées de feuilles , des lambeaux de fumées déchiquetées. Une odeur venait de cette plaine, la senteur des lins rouissant1 dans la Lys, qu’on percevait au loin, sinueuse , à fleur de terre, étalant ses eaux couleur d’étain sous le ciel sombre. Elle , détrempait les terres, submergeait les grands bacs où le lin pourrissait. Plus loin, là où les berges remontaient, le lin, en meules coniques, séchait à l’air, couvrant de ses pyramides d’un jaune délavé d’immenses étendues. On avait l’impression d’un vaste campement, aux tentes minuscules. Et plus haut, des maisons, des villages, alignés au long des routes grises, reposaient dans la tranquillité de cet après-midi de Toussaint. Tout était comme rapetissé, écrasé sous la horde des nuages. On eût dit une innombrable armée , se bousculant à l’assaut du moulin.

   Maxence VAN DER MEERSCH, L’empreinte du Dieu

1 Rouir : isoler les fibres textiles du lin en détruisant la matière gommeuse qui les soude, par une macération dans l’eau.