Descriptions de choix

Lac sous le soleil couchant

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   à demi-éteint      comme une cendre fine      confus      d’étain      de braise      et droits      et plus large      étudiées      pâlissantes      régulière      si douce et      si singulièrement plat   
   La nuit était presque venue ; un lent crépuscule tombait . Le lac, vu de face, dans le jour pâle qui traînait encore sur l’eau, s’arrondissait, pareil à une immense plaque  ; aux deux bords, les bois d’arbres verts dont les troncs minces semblent sortir de la nappe dormante, prenaient, à cette heure, des apparences de colonnades violâtres, dessinant de leur architecture les courbes des rives ; puis, au fond, des massifs montaient, de grands feuillages , de larges taches noires fermaient l’horizon. Il y avait là, derrière ces taches, une lueur de braise, un coucher de soleil qui n’enflammait qu’un bout de l’immensité grise. Au dessus de ce lac immobile, de ces futaies basses, de ce point de vue , le creux du ciel s’ouvrait, infini plus profond . Ce grand morceau de ciel, sur ce petit coin de nature, avait un frisson, une tristesse vague ; et il tombait de ces hauteurs une telle mélancolie d’automne, une nuit si navrée, que le Bois, peu à peu enveloppé dans un linceul d’ombre, perdait ses grâces mondaines, agrandi, tout plein du charme puissant des forêts. Tout allait en se mourant. Dans l’effacement universel, au milieu du lac, la voile latine de la grande barque de promenade se détachait, nette et vigoureuse, sur la lueur du couchant. Et l’on ne voyait plus que cette voile, que ce triangle de toile jaune, élargi démesurément.

   Émile ZOLA, La curée