Descriptions de choix

La chambre rouge1  

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   aux jalousies toujours fermées      bien poli      d’acajou massif      d’un damas      de Marseille      de réserve      des festons et      des plus grandes et      également blanc      en blanc      et d’oreillers      et mouchetés de taches roses      grand      grandes      petit      placée      recouverte d’une draperie cramoisie      rouge      semblables à celles du lit      vieil   
   La chambre était une chambre où l’on couchait rarement. Je ne l’avais jamais vue habitée, excepté lorsqu’un grand nombre de visiteurs, en arrivant au château, obligeait à faire occuper toutes les pièces ; et pourtant c’était une des plus belles chambres de la maison. Au milieu se trouvait un lit aux quatre coins duquel s’élevaient des piliers d’où pendaient des rideaux rouge foncé ; deux fenêtres étaient à moitié cachées par des draperies  ; le tapis était rouge, la table au pied du lit  ; les murs tendus en couleur chamois  ; l’armoire, la toilette, les chaises étaient en acajou . Au milieu de ce sombre ameublement s’élevait sur le lit et se détachait une pile de matelas , le tout recouvert d’une courtepointe2 . À la tête du lit, on voyait un fauteuil , et au-dessous se trouvait un tabouret.

   Charlotte BRONTË, Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice, traduction Mme LESBAZEILLES SOUVESTRE, Première publication en 1847, chapitre II

1 La chambre où est décédé l’oncle de la narratrice neuf années plus tôt, juste après l’avoir recueillie orpheline.

2 Dans la traduction de 1847 : courtepointe, couverture d’ornement placée sur un lit  .