Le dialogue

Tu ne te sens pas bien ?

Mary HIGGINS CLARK, Noir comme la mer, Deuxième jour, chapitre 26
Traduit par Anne Damour, Éditions Albin Michel, 2017  

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche. La typographie est un indice.

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« Tu ne te sens pas bien ? Que se passe-t-il ?
— Il se passe que lady Em veut me voir demain matin, seul, dans sa suite.
— Et alors ?
— Je pense qu’elle a des soupçons.
— Qu’est-ce qu’elle soupçonne ?
— Que j’ai falsifié ses comptes depuis des années.
— Tu as quoi ?
— Tu m’as très bien entendu.
— Tu plaisantes ?
— Pas du tout, ma chère.
— Et si elle a des soupçons, qu’est-ce qu’elle peut faire ?
— À son retour à New York, elle engagera un cabinet d’experts-comptables pour les vérifier.
— Et cela déboucherait sur quoi ?
— Vingt années dans une prison fédérale, par exemple ?
— Tu n’es pas sérieux !
— On ne peut plus sérieux.
— Alors, que comptes-tu faire ?
— Qu’est-ce que tu suggères, que je la jette par-dessus bord ?
— Si tu ne le fais pas, je m’en chargerai.
— On sera peut-être obligés d’en arriver là. »