Le dialogue

Le torchon brûle* encore

Charles EXBRAYAT, En souvenir d’Alice
Chapitre III, 3, 21 octobre

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

Un geste d’affection à peine esquissé, la « discussion » entre le commissaire de police Samuel Winsford et son épouse rebondit sur les initiatives d’un ami commun, lord Jason Ludborough, dénonçant un assassinat impuni sur lequel il prétend mener une enquête officieuse.

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— Allons, dites-moi ce que vous désiriez tellement m’apprendre…
— Sam chéri, vos ennuis vont être terminés !
— Quels ennuis ?
— Ceux relatifs à votre métier !
— Par exemple et c’est vous qui…
— Non, lord Ludborough !
— N… de D… ! Vous avez reçu ce type malgré ma défense !
— Vous êtes sans doute capable de renier vos amis d’une minute à l’autre, moi pas !
— Fichez-moi la paix !
— Sam, vous êtes tout ensemble un grossier et un mauvais.
— Que voulez-vous, ma chère, je ne suis pas un lord, moi !
— Croyez que je le regrette !
— Celui-là, je vous le jure, il sera bien inspiré de ne pas me rencontrer !
— Ingrat !
— Ingrat ? Je ne lui dois rien que je sache ?
— Mais vous allez lui devoir : il m’a assuré qu’il s’apprêtait à vous amener le coupable que vous recherchiez en vain.