Le dialogue

Mort au front

Katia VALÈRE, Le destin d’Antoinette
(Première partie, chapitre 10)

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

L’auteur ou l’éditeur ont pris le parti d’alléger la typographie : nuls guillemets n’encadrent le dialogue, lequel s’ouvre donc par un tiret cadratin au lieu des traditionnels guillemets ouvrants.

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Le prêtre se précipita à sa rencontre :
— Te voilà, Antoinette… Assieds-toi, mon petit.
— Je suis un peu en avance, bredouilla-t-elle… Puis-je savoir ce qu’il y a ?
Elle éprouvait la sensation qu’une chose grave allait se dérouler.
— Euh… je t’ai dit… que ça n’était pas urgent, parce que… ce genre de nouvelle, c’est toujours assez tôt pour en prendre connaissance.
— Mon père…, supplia-t-elle.
— C’est-à-dire… La secrétaire de la mairie n’a pas osé aller chez toi, elle a pensé… Mais tu sais, mon petit, ce n’est pas plus facile pour moi…
— Monsieur le curé… je vous en prie, insista-t-elle encore… Parlez…
— C’est au sujet de…
— De mon frère ? Il est gravement blessé ?
— Oui, mon enfant… Enfin… il est…
— Il est… ? !
— Hélas ! Antoinette…
— Non… non…, murmura-t-elle en se levant et en reculant vers la porte. Non… non… pas lui !
— Antoinette… Attends, mon petit… Antoinette !