Le dialogue

Coup de téléphone  

Katia VALÈRE, Le destin d’Antoinette
(Première partie, chapitre 10)

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

L’auteur ou l’éditeur ont pris le parti d’alléger la typographie : nuls guillemets n’encadrent le dialogue, lequel s’ouvre donc par un tiret cadratin au lieu des traditionnels guillemets ouvrants.

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Elle se dirigea vers l’appareil, décrocha :
— Oui, allô ? La Sapinière.
— Antoinette ?
— Oui.
— C’est M. le curé.
— Ah ! monsieur le curé, bonjour. Un problème ?
— Euh… c’est-à-dire… Si tu pouvais passer à la cure.
— C’est pour la petite Magui ?
— Pas exactement, Antoinette… Mais il n’y a rien d’urgent, tu sais.
— Vous avez une drôle de voix, mon père !
— Ben… j’aurai sans doute pris froid.
— Par ce beau temps, ce n’est pas sérieux, plaisanta Antoinette.
— Je t’attends, ma fille, viens quand tu veux.
— Alors si ça ne presse pas, je viendrai vers midi : il faut que j’aille aux pommes de terre.
— Va, ma fille, va.
— À tout à l’heure, monsieur le curé.