PHÈDRE, Fables, IV, 9, trad. par Ernest PANCKOUCKE, 1834
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Dès qu’un homme adroit se trouve en danger, il cherche à se tirer d’affaire aux dépens d’autrui.
Un renard s’était, par mégarde, laissé choir dans un puits : la margelle était trop haute pour qu’il pût en sortir.
Un bouc vint dans le même endroit pour se désaltérer, et demanda au renard si l’eau était douce, et s’il y en avait abondamment.
Celui-ci, méditant un stratagème : « Descends, ami, lui dit-il ; elle est si bonne, et j’ai tant de plaisir à en boire, que je ne puis m’en rassasier. »
Notre barbu s’y précipite.
Alors le rusé renard, à l’aide des longues cornes du bouc, s’élança hors du puits, et y laissa son compagnon prisonnier.