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Un jour, je devais avoir trois ans, j’étais chez moi avec mes parents, occupés à nettoyer le trottoir. De l’entrée, je leur faisais « coucou ».
D’un coup, je fermai la porte. J’ouvris alors la boîte aux lettres et je leur criai : « Coucou maman, coucou papa. » Quelques instants plus tard, ils me demandèrent d’ouvrir la porte.
Malheureusement, je ne comprenais rien et je leur répondais simplement : « Oui, oui ! ».
Soudain je me rendis compte que je ne pouvais plus sortir de la maison, et je commençai à pleurer, de plus en plus effrayée, et affolée par mes pleurs eux-mêmes.
Résultat : mon père a dû emprunter une échelle aux voisins et entrer par une fenêtre entrebâillée à l’étage. Une fois la porte ouverte, tout le monde m’a consolée…