Célerin, que les autres appelaient plus familièrement Monsieur Georges, était debout devant sa planche à dessin, traçant avec minu
les contours d’un bijou
avait depuis longtemps l’env
de réaliser. L’idée lui était ven
en voyant un tableau dans une vitrine. Une cigarette éteinte, comme d’habitude, pendait à sa lèvre inférieure et de temps en temps il chanto
ait des bribes de vieilles chansons dont il n’avait retenu que quelques vers.
Jules Daven, lui, l’aîné de ses ouvriers, était penché sur son établi où étai
rang
des instruments de précision que leur taille minuscule aurai
pu faire prendre pour des jouets d’enfants : burins, limes, pinces, ciselets de
ertisseur, bou
erolles
*, filières, scies, équarrisseurs…
Georges S
IMENON,
Les innocents, Presses de la Cité