Ils étaient décap
par le vent, et la séch
resse du désert avait laissé sur les plus vieux les belles rides de sable de ceux qui march
sans jamais s’arrêt
. Auprès d’un grand bras
, sous une tente en peau de chèvre, nous avons mangé, de la main droite et sans couve
, le mouton et les pois chiches
, le pain plat et le fromage aigre, les gâteaux de pâte d’amande piqués de sé
ame.
Puis, l’une suivant l’autre, les femmes se mir
à danser. Leurs longs cheveux dénou
passaient à travers les flammes comme des serpents vol
dans la nuit, leurs bijoux s’entrechoquaient comme des armes, parfois un cheval he
issait,
un mé
ari blatérait, un coup de feu partait vers les étoiles et cela faisait partie de la symphonie du désert.
Frédérique H
ÉBRARD,
Le Harem