Il escalada lourdement les trois étages, écarta d’un coup de pied un l
dau qui barrait l’escalier et qui dégringola jusqu’au pali
dans un frac
sinistre, et ouvrit enfin la porte de son appartement mit
.
Dans la pièce qui servait à la fois de salon et de salle à manger, les reliefs du repas de midi traînai
* encore sur la table et les assiettes sales s’empi
aient dans le coin cuisine. L’odeur de poisson avar
,
avait ignoré
dans la rue, lui sauta brutalement au visage, concentr
par l’atmosphère confinée de l’appartement. Il ramassa au passage les vêtements ép
sur les chaises, les jeta sur le divan élimé, et ouvrit la fenêtre. Dehors, il n’y avait rien à voir que les murs noircis de l’entrepôt et la nuit blanchie par les lumières de la ville,
dessus des toits.
Christian G
ERNIGON,
La queue du scorpion