Orthographe enfin

Une civilisation de surmenage

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   Notre société « de consommation » est esseniellement une société « de tentation, de travail, de stre et d’aniété. »
   Sur le lieu même du travail, la vie proessionnelle est rendue plus minuieuse par l’introduction accélérée de techniques de plus en plus élabor, créant par là même une tenion de compétition et une sourde crainte de ne pouvoir suivre le train. La peur de perdre la sécurité de l’emploi et de ne pouvoir la retrouver , surtout à partir d’un certain âge, un état permanent d’aniété majeure.
   En dehors du travail, l’homme ne trouve plus la détente car la tenion se maintien, due aux distances, aux difficultés de transport, à la lenteur de la circulation, aux attentes, à la crainte du retard, au bruit…
   Le foyer, ce de paix, n’est plus un lieu de repos : il y a la télévision, les transistors, les électrophones des enfants ; les travaux ménag ne sont certes pas un délassement, surtout pour les femmes qui travaill à l’extérieur. Le surmenage d’un des membres de la famille affecte l’ générale. La nuit, souvent peuplée des bruits de la ville, n’accorde plus le sommeil bienfaisant et réparateur.

   Docteur F. FRISCH, L’homme fatigué