L’art du portrait

Tally

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   agréable et      comme pour défier l’usure du temps      de bois      derrière des lunettes      et désespérée      et des rides      généralement      un peu   
   Il approchait de la grille du jardin quand Tally surgit au milieu des arbres. Elle portait le vieil imperméable qu’elle enfilait pour jardiner, et tenait à la main un panier et un déplantoir. Elle lui avait dit, il ne savait plus quand, qu’elle avait soixante-quatre ans, mais elle avait l’air plus jeune. Son visage, à la peau rugueuse, commençait à se creuser des sillons de l’âge, mais c’était une physionomie paisible, aux yeux pleins de bonté . C’était une femme satisfaite, sans rien, Dieu merci, de cette gaieté obstinée que certaines personnes âgées affichent .

   Phyllis Dorothy JAMES, La salle des meurtres, éd. Fayard, 2004, traduction française de Odile DEMANGE