L’art du portrait

Un médecin légiste

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   de chirurgien      de plus      enflammée      et hiératique      mythique      puissant et      taillé à la serpe   
   Le technicien les avait entendus approcher. C’était un homme d’un mètre quatre-vingts, au visage pâle, , surmonté d’épais cheveux roux. Il portait une combinaison bleue et des bottes de caoutchouc, ainsi qu’un masque suspendu autour du cou. Avec sa couronne de cheveux flamboyante, face à laquelle les lampes à arc elles-mêmes ne pouvaient rivaliser, et son visage osseux, il se dressa un instant, raide comme le gardien de la porte des Enfers ; il ne manquait qu’une épée pour que l’illusion fût complète. L’image s’évanouit, et il s’avança à grands pas pour écraser la main de Dalgliesh.

   Phyllis Dorothy JAMES, La salle des meurtres, éd. Fayard, 2004, traduction française de Odile DEMANGE