L’art du portrait

Anne en tenue de bal

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   antique      au bout de leur chaîne*      déjà      de fleurs      de moire verte      et fière      fines      fraîche*      glacé      grands      la ceinture de      roses      violettes   
   Anne était ravissante dans ce costume, le buste pris dans un « droulet »1 à rayures , aux pans doublés de satin rose, ouvert sur une robe à ramages. À son tablier de « pisé »2, s’attachaient les ciseaux d’or, . Une broche fermait le décolleté de sa « moudesto »3, brodée . Rieuse , elle jouait de ses prunelles avec une coquetterie qui, , n’avait plus rien à apprendre, toute à la joie de voir les jeunes gens se disputer son carnet de danses.

   Élisabeth BARBIER, Les gens de Mogador, Ludivine, Deuxième partie, chapitre 2, éd. René Julliard, 1947, éd. Omnibus, 2011

1 Droulet : sorte de petite veste extrêmement courte sur la poitrine et ajustée, terminée derrière par deux grands pans. – Une des pièces principales du costume arlésien jusque vers le milieu du XIXe siècle.

2 Pisé : cotonnade ancienne.

3 Moudesto : équivalent du français « modestie » (devant de corsage dissimulant le décolleté).