L’art du portrait

Christine

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   carré      clairs et      comme des reflets d’épée      d’abord      et sensuelle à la fois      et très blanches      grand      hautaine      mince      noires      trop fortement dessinée      un peu   
   D’elle, on ne voyait que l’éclat des yeux gris, froids , dans son visage allongé, au menton lourd, au front encadré par des boucles . Il fallait se forcer à détailler les traits pour s’apercevoir que le nez manquait de finesse, que la bouche, ouverte sur des dents aiguës , était trop grande, , que l’expression en était dure … Élancée comme ses sœurs, elle n’avait, dans sa démarche, ni la noblesse d’Isabelle, ni la légèreté d’Anne, mais quelque chose de la souplesse des félins.

   Élisabeth BARBIER, Les gens de Mogador, Ludivine, Deuxième partie, chapitre 4, éd. René Julliard, 1947, éd. Omnibus, 2011