L’art du portrait

Dominique, aux yeux de son oncle Hubert

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   cachées sous la table      d’écolière      délicat      du menton et      gris-vert      légèrement      longues      plus      presque exagérée      que châtaine      quelques      rose      rougissante      trop grande   
   La douceur des yeux , « … clairs comme ceux de Mère », le dessin du nez « … hérité de Mamé Angellier », la finesse des traits, la transparence du teint, l’arrondi des pommettes piquetées de taches de rousseur, la sagesse de la bouche ; et l’épaisse coque blonde d’où s’échappaient des cheveux bouffants ; le col fermé par un nœud  ; les jambes , dont il se rappelait la minceur. Une joliesse discrète, une réserve , une gaucherie, aussi… : « Non, elle ne ressemble pas à Ludivine. Certes non. »

   Élisabeth BARBIER, Les gens de Mogador, Dominique, Première partie, chapitre 1, éd. René Julliard, 1961, éd. Omnibus, 2011