Poésie mon amie

Moi, j’aime pour ma part faire des ,
Vous, vous le lieu des confusions ;
De mon côté, j’isole les ,
Du vôtre, vous des propos embrouillés.
En effet, j’aime faire des
Des et des prolongements.
Votre esprit est étroit, vous êtes
Et vous n’aurez la plume originale.
Sinon originale, précise du  !
Car la vôtre est : tous en sont témoins !
Votre discours est flou quand le mien est .
Vous seulement me donne le tournis.
À vos yeux, je le sais, je ne suis pas .
Il n’est point de sans un talon d’Achille.
Je le déplore certes : vous êtes le  !
À vos yeux, par vos soins, je me à rien.

Que viennent faire ici Virgile autant qu’ ?
Je vous parle et vous partez tranquille
À battre la campagne par monts et par .
Plus de doute : vous vous les pinceaux !
Alors nous nous dirons que nous nous
Sur l’absence d’ et nous constaterons
Que nous tombons d’accord tous deux sans
Sur la de notre divergence.
Les contraires s’attirent. Le style est
Qui joint la à la curiosité.
Ne dit-on pas que se complètent les  ?
D’un littéraire , vous êtes partenaires.
Le chœur est de retour et se fait
Prenons : on connaît trop bien cette musique !
Ils étaient brouillés là ; les voici  !
Que feraient-ils sans nous ? serait le croquis !  

Votre serviteur (01/10/14)