Analyse des propositions subordonnées

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1. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quelle est la base principale ?

   
   
   Correction

2. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quel est le sujet de « avait l’air » ?

   
   
   Correction

3. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quels verbes ont pour sujet « rayons » ?

   1.   ?    brisaient, mettaient
   2.   ?    brisaient, mettaient, suspendaient,
   3.   ?    brisaient, mettaient, suspendaient, chauffaient
   4.   ?    brisaient, mettaient, suspendaient, chauffaient, ajoutaient
   5.   ?    brisaient, mettaient, suspendaient, chauffaient, festonnait, ajoutaient

4. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quel est le statut de « semblant » ?

   1.   ?    Le gérondif « en semblant » est c. de manière de « ajoutaient ».
   2.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
   3.   ?    Le participe « semblant » a pour sujet « soleil » et constitue donc une proposition participe.

5. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   À quel mot « détacher » est-il coordonné ?

   
   
   Correction

6. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quels mots sont juxtaposés aux centres « prisme » et « ruche » ?

   
   
   Correction

7. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quel est le statut de « habiller » ?

   1.   ?    L’infinitif est la base de la proposition infinitive c. de temps.
   2.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
   3.   ?    Avec le même sujet que celui de la base « traversais », l’infinitif ne constitue pas une proposition.

8. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quel est le sujet de « étaient dissociés » ?

   
   
   Correction

9. Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.
   
   Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
   
   Quel est l’antécédent du pronom relatif « que » mis en évidence ?

   
   
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