Analyse des propositions subordonnées

Diagramme de la période

Et à cette heure où des rayons venus d’expositions et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prismese décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter* étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.

Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs

 
brisaient
    P. S. relative c. du nom « heure »
 
mettaient
    P. S. relative c. du nom « heure »
 
suspendaient
    P. S. relative c. du nom « heure »
 
chauffaient
    P. S. relative c. du nom « heure »
   
festonnait
  P. S. relative c. du nom « courette »
 
ajoutaient
    P. S. relative c. du nom « heure »
 
traversais
    P. S. relative c. du nom « chambre »
avait l’air
      P. principale
 
se décomposaient
    P. S. relative c. du nom « prisme »
   
allais goûter
  P. S. relative c. du nom « journée »
 
étaient dissociés
    P. S. relative c. du nom « ruche »
 
se dissolvait
    P. S. relative c. du nom « jardin »