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À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer1 si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.2
Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
1 Le texte original est « pour me rendre compte ».
2 Ce texte est puisé dans le recueil de Michel BERNARDY, Jeu verbal, et publié avec son autorisation.
Quelle est la base principale ?
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Quel est le statut de la forme verbale « déterminer » ?
L’infinitif est la base de la proposition infinitive c. de but se rapportant à « dénombrais ».
Avec pour sujet celui de la base « dénombrais », l’infinitif ne constitue pas une proposition.
La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Quelles sont la nature et la fonction de la proposition « si je venais ou non de dormir » ?
Proposition subordonnée interrogative complément direct d’objet de « déterminer »
Proposition subordonnée conjonctive complément de condition de « déterminer »
Proposition subordonnée infinitive complément direct d’objet de « déterminer »
Proposition subordonnée conjonctive complément de manière de « déterminer »
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Notez la base de la proposition coordonnée à celle ayant pour base « était en train de fournir »
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
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Quel est le statut de « fournir » ?
La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
« fournir » est la base de la proposition infinitive complément de temps de « était en train de »
Conjugué avec l’auxiliaire « être en train de », cet infinitif ne constitue pas une proposition.
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
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Quel est l’antécédent de « dont » ?
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
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Dans la proposition « qui l’a a assimilé », que remplace le pronom personnel « l’ » ?
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
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À quel mot « pastel » est-il coordonné ?
À un moment où je dénombrais les pensées qui avaient rempli mon esprit, pendant les minutes précédentes, pour déterminer si je venais ou non de dormir et où l’incertitude même qui me faisait me poser la question, était en train de me fournir une réponse affirmative, dans le carreau de la fenêtre, au-dessus d’un petit bois noir, je vis des nuages échancrés dont le doux duvet était d’un rose fixé, mort, qui ne changera plus, comme celui qui teint les plumes de l’aile qui l’a assimilé ou le pastel sur lequel l’a déposé la fantaisie du peintre.
Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Quelle est la fonction du groupe « la fantaisie du peintre » ?