Analyse des propositions subordonnées

Diagramme de la période

Quand on sait manier cette chose fluide, la prose française, quand on sait la valeur exacte des mots, et quand on sait modifier cette valeur selon la place qu’on leur donne, quand on sait attirer tout l’intérêt d’une page sur une ligne, mettre une idée en relief entre cent autres, uniquement par le choix et la position des termes qui l’expriment, quand on sait frapper avec un mot, un seul mot, posé d’une certaine façon, comme on frapperait avec une arme ; quand on sait bouleverser une âme, l’emplir brusquement de joie ou de peur, d’enthousiasme, de chagrin ou de colère, rien qu’en faisant passer un adjectif sous l’œil du lecteur, on est vraiment un artiste, le plus supérieur des artistes, un vrai prosateur.1

Gustave FLAUBERT, cité par MAUPASSANT

1 Ce texte est puisé dans le recueil de Michel BERNARDY, Jeu verbal, et publié avec son autorisation.

 
sait manier
    P. S. conjonctive c. de temps de « est »
 
sait
    P. S. conjonctive c. de temps de « est »
 
sait modifier
    P. S. conjonctive c. de temps de « est » coordonnée
   
donne
  P. S. relative c. du nom « place »
 
sait attirer / mettre
    P. S. conjonctive c. de temps de « est »
   
expriment
  P. S. relative c. du nom « termes »
 
sait frapper
    P. S. conjonctive c. de temps de « est »
   
frapperait
  P. S. conjonctive c. de manière de « sait frapper »
 
sait bouleverser / emplir
    P. S. conjonctive c. de temps de « est »
est
      P. principale