Analyse des propositions subordonnées

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1. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.¹
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   

   ¹ Ce texte est puisé dans le recueil de Michel BERNARDY, Jeu verbal, et publié avec son autorisation.

   
   Combien de bases principales la phrase comporte-t-elle ?
   
   
   Correction
2. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition « Si vous portez un grand nom » ?
   1.   ?      Proposition subordonnée conjonctive complément de condition de « dispute »
   2.   ?      Proposition subordonnée conjonctive complément de condition de « jette »
   3.   ?      Proposition subordonnée interrogative complément de « dispute »
   4.   ?      Proposition indépendante absolue
3. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Quelle est la nature du mot « le » dans « on le dispute » ?
   
   
   Correction
4. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Par la construction de la phrase, à quel terme le verbe « réussissez » est-il opposé ?
   
   
   Correction
5. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Quel est le statut de « plaire » ?
   1.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
   2.   ?    « plaire » est la base d’une proposition subordonnée infinitive complément de but.
   3.   ?    Avec le même sujet que celui de la base « avez », l’infinitif ne constitue pas une proposition.
6. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Quelle est la nature du mot « en » dans « vous avez su en faire usage » ?
   
   
   Correction
7. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Que remplace le pronom personnel « en » dans « vous avez su en faire usage » ?
   
   
   Correction
8. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Quel est le statut de « faire usage » ?
   1.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
   2.   ?    « faire usage » est la base d’une proposition infinitive complément direct d’objet de « avez su ».
   3.   ?    Conjugué avec l’auxiliaire de mode « savoir », l’infinitif ne constitue pas une proposition.
9. Si vous portez un grand nom, on le dispute à vos ancêtres ; si vous échouez, on s’en prend à votre peu d’habileté ; si vous réussissez, on en fait honneur au hasard ou au mérite de vos subalternes ; si vous jouissez d’une réputation publique, on en appelle de l’erreur populaire au jugement des plus sensés ; si vous avez tous les talents pour plaire, on dit bientôt que vous avez su en faire usage et que vous avez trop plu ; si la conduite est hors d’atteinte, on jette un ridicule piquant sur votre humeur.
   
   Jean-Baptiste MASSILLON, Sermons pour l’Avent
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition « et que vous avez trop plu » ?
   1.   ?    Proposition subordonnée relative complément du nom « usage »
   2.   ?    Proposition subordonnée conjonctive d’opposition de « fait usage »
   3.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de conséquence de « dit »
   4.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément direct d’objet de « dit »