La langue du détracteur est un feu dévorant qui flétrit tout ce qu’il touche ;
qui exerce sa fureur sur le bon grain comme sur la paille, sur le profane comme sur le sacré ; qui ne laisse partout où il a passé que la ruine et la désolation ; qui creuse jusque dans les entrailles de la terre, et va s’attacher aux choses les plus cachées ; qui change en de viles cendres ce qui nous avait paru il n’y a qu’un moment si précieux et si brillant ; qui, dans le temps même qu’il paraît
* couvert et presque éteint, agit avec plus de violence et de danger que jamais ; qui noircit ce qu’il ne peut consumer, et qui sait plaire et briller quelquefois avant que de nuire.
Jean-Baptiste M
ASSILLON,
CarêmeDans la proposition commençant par « qui exerce sa fureur », quel est l’antécédent de « qui » ?