Descriptions de choix

Vestibule victorien décati

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   défleuris      de cuivre      de faible puissance      diffuse      en verre      imagination ni      métalliques      ou étaient cassés      représentant l’expulsion du paradis      sculptés      solitaire      tel un monstrueux bourgeon   
   Il était plus de onze heures, mais le couloir était toujours très sombre ; au bout, le jour qui filtrait à travers les rideaux de l’unique fenêtre avait l’air d’une vague tache de brouillard. Dalgliesh put à peine discerner les trois seaux rouges, pleins de sable, et le cône de l’extincteur d’incendie brillant contre les lambris de chêne . Ils étaient fixés par des crochets , brutalement enfoncés dans le bois, qui contrastaient de manière incongrue avec les élégantes volutes jaillissant du centre des quatre-feuilles1. Les supports métalliques avaient été conçus à l’origine pour des lampes à gaz mais grossièrement adaptés à l’électricité, sans habileté. Le cuivre n’était pas nettoyé et la plupart des abat-jour , aux formes de corolles, manquaient . Dans chacun de ces bouquets , une douille supportait maintenant, , une ampoule crasseuse dont la lumière projetait sur le sol des ombres qui ne faisaient qu’accentuer l’obscurité ambiante. Excepté l’ouverture au bout du couloir, il n’y avait, pour ainsi dire, pas d’autre source de lumière naturelle car l’immense fenêtre au-dessus de la cage d’escalier – un vitrail préraphaélite2  – était tout sauf fonctionnelle.

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en blouse blanche, éd. Fayard, 1988, traduction française de Michèle HECHTER

1 Quatre-feuilles : nom masc. invariable. Ornement architectural formé de quatre lobes ou lancettes disposés autour d’un centre de symétrie.

2 Préraphaélite : groupe de peintres anglais de l’ère victorienne, qui, sous l’influence de RUSKIN, se donnèrent comme modèles idéals les œuvres des prédécesseurs de RAPHAËL.