Descriptions de choix

Fantastique petite mansarde

Voici une description grammaticalement correcte mais dépourvue de ses « caractérisants », regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à bords bleus      à deux barres chauffantes      à dos coloré      du sol jusqu’au plafond      du Staffordshire1      et obsessionnelle      incliné      pas encore repassé      pas même peintes      recouvert d’une courtepointe      simple et      uniques   
   C’était une chambre extraordinaire, une petite mansarde avec un toit troué d’une lucarne, entièrement meublée de caisses de bois blanc, , dont certaines portaient encore la marque d’origine de l’épicier ou du marchand de vins. Ingénieusement assemblées, elles tapissaient les murs , de sorte que la pièce ressemblait ainsi à une ruche garnie de cellules de bois clair, toutes de formes et de dimensions différentes, abritant les objets nécessaires à la vie quotidienne. Certaines étaient bourrées de volumes reliés, d’autres de livres de poche . Un des cageots contenait un petit radiateur électrique , largement suffisant pour l’exiguïté* du lieu ; un autre, une pile de linge propre,  ; un autre, des tasses et diverses pièces de vaisselle; un autre, quelques objets trouvés, des coquillages, un chien en terre cuite , des plumes dans un petit pot de confiture. Le lit à une place, , se trouvait juste sous la fenêtre. Une caisse retournée faisait office de table de chevet. Quant aux deux chaises, c’étaient des pliants en tissu que l’on vend pour les pique-niques*. Dalgliesh se souvint soudain d’un article paru dans le supplément du dimanche d’un journal où l’on indiquait l’art et la manière de meubler son studio pour moins de cinquante livres. Arnold Downson n’en avait certainement pas dépensé la moitié, mais l’ensemble n’était pas déplaisant. Tout était fonctionnel, bien que la mansarde dût inspirer la claustrophobie à plus d’un et que la façon méticuleuse dont chaque centimètre carré était rentabilisé ne créait pas vraiment une atmosphère propice à la détente. C’était la chambre d’un homme bien organisé, qui, ainsi qu’il venait de le lui dire, « avait tout ce qu’il lui fallait ».

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en blouse blanche, éd. Fayard, 1988, traduction française de Michèle HECHTER

1 Staffordshire : comté d’Angleterre dans les Midlands, dont la région de « Stoke on Trent » est spécialisée en production de céramique.