Descriptions de choix

Salle des étudiantes

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   aux ressorts affaissés      belle      d’acajou      depuis longtemps      en bois clair      encadrée de chêne      énorme      et d’auréoles      et ternie      fatigué et bosselé      hétéroclites      immense      les plus reculés      mauvaise      pour être confortable      vieux et laid, mais   
   Trop grande , la salle des étudiantes semblait s’être accommodée, au fil des ans, des objets qu’on y avait accumulés. La pièce avait dû être autrefois un élégant salon, mais il n’y avait plus de papier aux murs, à présent enduits d’une couche de peinture en attendant, disait-on, que les crédits permettent d’envisager une nouvelle décoration. La cheminée de marbre sculpté, , abritait un poêle à gaz remarquablement efficace, qui soufflait de fortes brassées d’air chaud jusque dans les coins . Contre le mur, l’élégante table , avec son entassement de revues, avait dû être léguée par John Carpendar lui-même. Elle s’était rayée  ; la poussière s’y accumulait régulièrement, mais on prenait rarement la peine de cirer son plateau couvert d’entailles . À gauche de la cheminée, dans un contraste incongru, trônait un poste de télévision moderne, présent de l’Amicale John Carpendar. En face, un grand canapé recouvert de cretonne, , avec son unique fauteuil assorti. Quant aux chaises, c’étaient celles de l’hôpital, devenues trop vieilles et trop fatiguées pour servir aux malades. Les accoudoirs étaient crasseux ; le fond en vinyle de couleur, , dégageait maintenant, sous l’effet de la chaleur du poêle une odeur désagréable.

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en blouse blanche, éd. Fayard, 1988, traduction française de Michèle HECHTER