Descriptions de choix

Chambre baroque

Voici une description grammaticalement correcte mais dépourvue de ses « caractérisants », regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   assez laids      assortis      confortables      dans des cadres argentés      douillette      en costumes régionaux      en nylon      en porcelaine      et accueillante      et de ses lignes      et de toutes couleurs      fonctionnel mais sans intérêt      gai      grande      merveilleux      surchargé et   
   Dalgliesh fut frappé par les proportions agréables de la chambre de Mavis Gearing. On n’y voyait pas l’hôpital, malgré les arbres dénudés, et il y régnait un calme reposant après l’agitation des salles et des couloirs. Même au crépuscule, avec le ronronnement du poêle, la pièce était chaude . Le lit-divan dans un coin, recouvert de cretonne et agrémenté d’une rangée de coussins, devait avoir été fourni par le comité de gestion, ainsi d’ailleurs que les deux fauteuils et le reste de l’ameublement, . Pourtant, Mavis Gearing avait su marquer le salon de sa propre personnalité. Sur une étagère, elle avait disposé une collection de poupées . En face, un autre rayonnage, plus petit celui-ci, exhibait une série de chats de taille et de race différentes dont un spécimen, aux yeux protubérants, moucheté de bleu, avec un ruban bleu autour du cou, servait d’appui à une carte de vœux. La table devant la fenêtre devait, à l’origine, servir de bureau, mais une demi-douzaine de photographies réduisaient considérablement l’espace de travail. Dans un coin était posé un électrophone et, à côté, un casier pour ranger les disques ; punaisé sur le mur, juste au-dessus, trônait le poster de la dernière idole de « pop music ». Il y avait des tas de coussins de toutes formes , trois poufs , un tapis tigré blanc et marron et une table basse sur laquelle Mavis Gearing avait servi le thé. L’objet le plus remarquable était un grand vase d’où jaillissait un bouquet de chrysanthèmes et d’asparagus. Cette composition, par la simplicité de ses couleurs , était, en effet, admirable. N’était-il pas curieux qu’une femme douée d’un goût si instinctif pour les fleurs pût vivre dans un décor aussi vulgaire ?

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en blouse blanche, éd. Fayard, 1988, traduction française de Michèle HECHTER