Descriptions de choix

Appartement d’esthète

Voici une description grammaticalement correcte mais dépourvue de ses « caractérisants », regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   assez vaste      aux luisances or et brunes      bas      classiques      de chêne      de Piranèse1      de verre      du sol au plafond      d’un sofa et      en osier      grise      soigneusement empilés   
   L’endroit avait été adapté aux deux intérêts dominants de Gregory : la littérature et la musique . La pièce principale était tapissée de rayons de bibliothèque , à l’exception de l’espace délimité par la cheminée, au-dessus de laquelle était accrochée une gravure de « l’Arc de Constantin » . De toute évidence, il était important pour Gregory que la hauteur des rayons corresponde à la taille des livres – un faible que Dalgliesh partageait – et l’impression d’ensemble était celle d’une pièce bien ordonnée revêtue de cuir . Un bureau sur lequel trônait un ordinateur était placé devant la fenêtre, où un store à lamelles tenait lieu de rideaux.
   Ils passèrent de là au jardin d’hiver, qui occupait toute la longueur du cottage et dont Gregory avait fait son salon. Il était meublé de fauteuils légers mais confortables, d’une table à boissons et d’une table ronde , couverte de livres et de revues . Les parois et le toit étaient pourvus de stores – l’été, ceux-ci devaient être indispensables, songea Dalgliesh. Même aujourd’hui, la pièce était agréablement chaude. Devant, au-delà de la lande, on voyait le sommet des arbres entourant l’étang et, à l’est, la vaste étendue de la mer du Nord. Les fauteuils ne se prêtaient guère à un interrogatoire de police, mais il n’y avait pas d’autres sièges.

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en soutanes, éd. Fayard, 2001, traduction française de Éric DIACON

1 PIRANÈSE (Giovanni Battista PIRANESI) : graveur et architecte italien (1720-1778), ses eaux-fortes publiées dans les « Carceri di Invenzione » (Prisons imaginaires), puis ses vues de la Rome antique et moderne (« Vedute di Roma, Antichita Romane ») ont inspiré le néoclassicisme et contribué à façonner la sensibilité romantique.