Descriptions de choix

Austère hôtel de maître

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   arrondie      austère      colossales      de fer forgé      des étoiles et      énormes      et largement cerclées de fer      lugubrement      noires et graves      pâles et      plus écrasé      Seulement      solennellement      verdâtres   
   L’hôtel Béraud, bâti vers le commencement du dix-septième siècle, était une de ces constructions carrées, , aux étroites et hautes fenêtres, nombreuses au Marais, et qu’on loue à des pensionnats, à des fabricants d’eau de Seltz, à des entrepositaires de vins et d’alcools. , il était admirablement conservé. Sur la rue Saint-Louis-en-l’Île, il n’avait que trois étages, des étages de quinze à vingt pieds de hauteur. Le rez-de-chaussée, , était percé de fenêtres garnies d’énormes barres de fer, s’enfonçant dans la sombre épaisseur des murs, et d’une porte , presque aussi haute que large, à marteau de fonte, peinte en gros vert et garnie de clous qui dessinaient des losanges sur les deux vantaux. Cette porte était typique, avec les bornes qui la flanquaient, renversées à demi . Les fenêtres des étages étaient garnies de minces rampes , laissant voir leurs croisées à fortes boiseries brunes et à petits carreaux . En haut, devant les mansardes, le toit s’interrompait, la gouttière continuait seule son chemin pour conduire les eaux de pluie aux tuyaux de descente. Et ce qui augmentait encore la nudité de la façade, c’était l’absence absolue de persiennes et de jalousies, le soleil ne venant en aucune saison sur ces pierres mélancoliques. Cette façade, avec son air vénérable, sa sévérité bourgeoise, dormait dans le recueillement du quartier, dans le silence de la rue que les voitures ne troublaient guère.

   Émile ZOLA, La curée