Descriptions de choix

Le logis d’Yvonne (1/2)

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   dans l’épaisseur d’      de navire      des mousses et      durs      effondrée      en face de soi      énorme      épais      et de hêtre      et la rudesse      gondolées      grande      jaune pâle      odorantes      presque      qui s’incline      sur des roches usées      tout gondolé      trois      vertes   
   La nuit était toujours tombée quand elle arrivait au logis ; avant d’entrer, il fallait descendre un peu, , la chaumière se trouvant en contrebas de ce chemin de Ploubazlanec, dans la partie de terrain vers la grève. Elle était cachée sous son toit de paille brune, , qui ressemblait au dos de quelque bête morte sous ses poils . Ses murailles avaient la couleur sombre des rochers, avec du cochléaria formant de petites touffes . On montait les marches du seuil, et on ouvrait le loquet intérieur de la porte au moyen d’un bout de corde qui sortait par un trou. En entrant, on voyait d’abord la lucarne, percée comme un rempart, et donnant sur la mer d’où venait une dernière clarté . Dans la cheminée flambaient des brindilles de pin .

   Pierre LOTI, Pêcheur d’Islande, Troisième partie, chapitre 12, 1886