Le dialogue

Maladie diplomatique  

Michel DAVID, Un bonheur si fragile
Tome 3, Les épreuves, ch. 19, La famille

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

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(Une épidémie de grippe mortelle a déjà tué plusieurs paroissiens ; le curé a trouvé un moyen de rester à l’abri dans son presbytère)
— La maladie de monsieur le curé arrive bien mal, tu trouves pas ?
— On choisit pas quand on tombe malade, répondit René Biron, dont la santé avait toujours été fragile.
— Ça, j’en suis pas sûr pantoute, dit l’ancien vicaire de Saint-Célestin en arborant un air soupçonneux. Je trouve que ce mal de dos-là arrive pas mal à pic.
— Pourquoi tu dis ça ? fit le jeune prêtre, surpris par la remarque de son confrère.
— Il me semble que, depuis deux semaines, notre bon curé sort pas trop souvent du presbytère, tu trouves pas ?
— Puis ?
— C’est comme s’il avait peur de quelque chose, poursuivit Alphonse Dupras.
— Il aurait peur de quoi ? s’étonna l’abbé Biron.
— Je le sais pas, mais j’ai eu l’impression tout à l’heure qu’il était presque content d’avoir un lombago.