Le dialogue

Contrat conclu  

Michel DAVID, Un bonheur si fragile
Tome 4, Les amours, ch. 4, Une nouvelle étable

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

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(Le grand-père paternel de Madeleine est président de la Commission scolaire)
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— Grand-père est passé à l’école à midi.
— Qu’est-ce qu’il te voulait ? Viens pas me dire qu’il passait pour une autre inspection…
— Non, c’était pour mon contrat de l’année prochaine.
— Il veut pas te garder comme maîtresse d’école ?
— Non, il est justement pour me faire signer un contrat pour l’année prochaine.
— C’est une bonne nouvelle, ça, fit Corinne. Où est le problème d’abord ?
— Il veut me changer d’école.
— Te changer d’école ! Pourquoi ?
— Il dit qu’il veut m’envoyer au rang Saint-André.
— Mais c’est à l’autre bout de la paroisse, s’insurgea sa mère. Pourquoi il veut faire ça ?
— D’après lui, ce serait mieux. Je pourrais vivre dans l’appartement au-dessus de ma classe.
— Il manquait plus que ça ! Toi qu’est-ce que t’en penses ? lui demanda Corinne, secouée.
— J’aimerais bien mieux rester à l’école de notre rang.
— En fin de compte, as-tu signé ton nouveau contrat ?
— Non, répondit la jeune fille. J’ai dit à grand-père que je vous en parlerais avant d’accepter
— T’as bien fait, fit Corinne. Je connais ton grand-père. Il doit avoir une idée derrière la tête.