Le dialogue

La mort de grand-père  

Michel DAVID, Un bonheur si fragile
Tome 4, Les amours, ch. 10, Un départ inattendu

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

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— Bonsoir, ma tante ! dit Charles en apercevant Corinne.
— Bonsoir ! Es-tu rendu que tu sors le soir sans ta femme ? lui demanda-t-elle.
— Non, je viens vous voir de la part de mon père et de ma mère.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— C’est grand-père. Il vient de mourir, déclara-t-il sans montrer le moindre signe de chagrin.
— Comment ça ? Il avait l’air ben correct encore dimanche passé à la fête donnée par le curé Cormier.
— On le sait pas, ma tante. Il a voulu donner un coup de main à rentrer les foins. Il conduisait la charrette. Soudain, il en est tombé. Il était mort.
— Voyons donc ! s’exclama Corinne.
— Comme dit mon père, il était plus jeune. Son heure était arrivée. C’est peut-être son cœur qui a lâché.
— En tout cas, t’es bien fin d’être venu nous prévenir, le remercia-t-elle.
Le mari d’Alexandra eut soudainement l’air un peu gêné.
— Ma mère aimerait que vous veniez l’aider, ma tante. Elle dit qu’elle sait pas trop quoi faire.
— C’est correct, lui dit-elle. Pendant que tu vas aller annoncer la nouvelle à tes cousins, je vais aller me changer.