Le dialogue

Audition de Raoul Puiseux

Charles EXBRAYAT, Ton amour et ma jeunesse
Chapitre II, I

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche.

L’auteur ou l’éditeur ont pris le parti d’alléger la typographie : nuls guillemets n’encadrent le dialogue, lequel s’ouvre donc par un tiret cadratin au lieu des traditionnels guillemets ouvrants.

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— Vous vous nommez Puiseux, je crois ?
— Puiseux Raoul… né à Mende   en février 1937.
— Ouvrier agricole ?
— Oui.
— Beaucoup de places ?
— Pas mal… Le métier veut ça.
— Jamais condamné ?
— Plusieurs fois.
— Quelle peine maximum ?
— Trois mois ferme que j’ai tiré à Brive  .
— Motifs ?
— Un peu de tout… Quand je bois, il m’arrive d’avoir le vin mauvais.
— Vous n’avez qu’à ne pas boire.
— Je bois le moins possible. Je me méfie.
— Donc, condamnations pour rixes, coups et blessures et encore ?
— Quelques chapardages par-ci, par-là…
— Vous êtes connu dans le coin ?
— Plutôt, oui.
— J’imagine que votre réputation ne doit pas y être très bonne.
— Pas très bonne, non.
— Dans ce cas, pour quelles raisons Levet vous a-t-il engagé ?
— Je peux pas me montrer aussi difficile que les autres, question paie.